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Le mobilier métallique d’époque romaine de "La Vallée de Neuville" à Neuville-Saint-Amand (Aisne)

[article]

Année 2008 3-4 pp. 191-201
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RAP -2008, n° 3/ 4, Vincent Legros, Le mobilier métallique d’époque romaine de " La Vallée de Neuville" à Neuville-Saint-Amand (Aisne).

191 Le Mobilier métallique d’époque romaine de " la vallée de Neuville" à Neuville-Saint-Amand (Aisne)

Vincent legros

Le mobilier métallique d’époque romaine de " La Vallée de Neuville" à Neuville-Saint-Amand (Aisne).

Présentation du corpus

Les fouilles archéologiques préventives menées sur la commune de Neuville-Saint-Amand ont permis d’exhumer 284 éléments métalliques. Les clous constituent la plus grande part du mobilier métallique, on compte 213 individus, soit les trois quarts du corpus. La ventilation fonctionnelle du reste des objets (48 individus), en dehors de 23

fragments non identifiés (10 tôles en fer, deux tiges en fer, six fragments en fer, deux tôles en bronze, un fragment de bronze et deux éléments en plomb),

donne 7 éléments liés aux activités économiques (14,6 %), 16 pour le domaine domestique (33,3 %), 15 à la construction (31,3 %) et 10 individus se rapportant au domaine personnel (20,8 %). La part

des objets en bronze s’élève à 35,4 % (17 objets). Loin de refléter le panel du mobilier d’un

établissement rural d’époque romaine, ce corpus ne permet pas d’engager une étude approfondie (typochronologie et répartition spatiale). De courtes analyses porteront exclusivement sur des aspects techniques et comparatifs de quelques objets. Le site localisé topographiquement en rupture de pente, semble avoir largement souffert d’érosions de différentes natures. En témoigne l’arasement des

structures construites, dont on ne repère plus que

les semelles de fondation. La fouille de quelques structures fossoyées et maçonnées (cave, latrines…) n’a pas, non plus, fourni d’éléments métalliques en grande quantité.

Analyse du mobilier métallique

L’activité agro-pastorale

L’activité pastorale est proportionnellement bien représentée avec trois sonnailles. La plus

grande (n° 3), de forme trapézoïdale rectiligne,

dispose d’une bouche sub-rectangulaire. Sa partie sommitale est altérée et devait comporter une voûte

arrondie. La surépaisseur de matière issue de la

soudure latérale médiane est à peine visible. On

suppose, cependant, que la jonction des deux tôles passant l’une sur l’autre a été réalisée en aplatissant les bords en biseau. Dans certains cas, on peut remarquer sur quelques sonnailles, l’utilisation de rivets métalliques permettant le maintient des

deux tôles à défaut d’utiliser la soudure. Mais, deux fragments de tôles superposées et non soudées ont

tendance à annuler mutuellement leurs propres vibrations et, par conséquent, leur effet sonore. Pour remédier à cela, on réalise une soudure à la brasure de cuivre (Feugère & Thaure 1992, p. 77, fig. 148). En intercalant entre les deux tôles de fer, portées au rouge, une tôle de cuivre, celle-ci rentre aussitôt

en fusion assurant ainsi la soudure (Cuisenier &

Guadagnin 1988, p. 239, fig. 172). L’observation

des parois internes de notre sonnaille a permis de repérer de larges traces verdâtres caractérisant la présence de cuivre. Les deux autres sonnailles,

de taille beaucoup plus réduites, semblent plutôt

avoir été mises en forme par rivetage. La sonnaille n° 1 ne présente pas la forme évasée classique de

ce type d’objet. En règle générale, les sonnailles

arborent une forme évasée vers la bouche de forme rectangulaire dans notre cas. Une seconde particularité est notable au niveau du battant. Ils sont le plus souvent confectionnés à partir d’une tige de

section circulaire ou quadrangulaire qui s’effile de manière homogène vers une extrémité terminée en boucle. Celle-ci est fixée sous la voûte sur un anneau

ou enchâssée dans une petite ouverture réalisée à travers la partie sommitale de l’objet. Notre exemplaire dispose, au contraire, d’une base qui

s’épaissit brusquement sur quelques centimètres. Cette configuration a pour effet de développer la

force d’inertie du battant accentuant ainsi le principe du balancier qui, dans le cas d’un allongement de

la tige du battant, intensifierait ce phénomène. Ce

type d’aménagement peut compenser la perte de sonorité d’une sonnaille de forme rectangulaire par

rapport aux formes trapézoïdales qui offrent une

surface métallique plus conséquente en termes de vibration.

L’anneau en fer n° 8 présente une configuration

peu commune. Sa forme est ovale et la section s’épaissit à hauteur d’une boucle forgée sur la partie

externe de l’anneau dans l’axe du plus faible diamètre.

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